Libros para leer junto al fuego en invierno y a la sombra de un árbol en verano

Libros para leer junto al fuego en invierno y a la sombra de un árbol en verano

domingo, 29 de diciembre de 2019

LA VRAIE VIE de Adeline Dieudonné


La narradora es una niña de 10 años, por lo que predomina la naturalidad y espontaneidad en el relato. Es muy descriptiva, haciendo imaginar fácilmente los lugares y los personajes.
Describe su casa, el jardín, los animales que tienen, la zona en la que reside. Completando el mapa del lugar según va a los diferentes sitios, como sus aventuras en el desguace o su helado de todas las tardes.
Hace lo mismo describiendo a su familia, presentando a su padre como alguien rudo, autoritario, aficionado a la caza, que prefiere sentarse en el sofá con su copa a ver la tele antes que estar con sus hijos o con su mujer, a quien tiene en un lugar inferior. Mientras que su madre es todo lo contrario, dulce, suave, se ocupa del jardín, de las comidas, es sumisa. Y tiene un hermano pequeño, Gilles, de 6 años, al que adora y del que cree que su risa cura todas las heridas.
También va definiendo al resto de personajes. Cada uno tiene un papel esencial en algún momento determinado. Mónica les cuenta historias de dragones, les aconseja, comparte sus risas, les hace caso. Plume y Champion, una pareja joven con bebés, con quienes establecerá una relación bastante cercana. El profesor Pavlović y su mujer Yaëlle, quienes no solo le impartirán clases de ciencias, sino que le abrirán los ojos ante su realidad.
Su relato tiene algo de misterioso, desde ese primer párrafo en que nombra la habitación de los cadáveres, hasta el suceso que marcó un antes y un después de su infancia, y que dejó en silencio a su hermano, y por el que se pone como objetivo y única prioridad devolverle la sonrisa a Gilles. Para ello en su afán de conseguirlo quiere inventar una máquina del tiempo, para volver atrás. Esta motivación hace que se interese mucho por las ciencias. Primero será Mónica quien le siga el juego y le descubra a Marie Curie. Pero su imaginación desbordante se verá derrotada por la realidad. Aún así su empeño en ayudar a Gilles hará que se esfuerce mucho en la rama científica. Así conocerá al profesor Pavlović. Pero el tiempo va pasando y ella cumple los 15 años y su hermano 11. Ya no es tan niña y su relato es mas intenso y real, los años de aventuras y juegos parecen haber quedado atrás. Y de repente todo empieza a encajar y se evidencia lo que no queríamos que fuese cierto.
Este libro ha supuesto en primer lugar un reto personal, pues lo he leído en la publicación original, en francés, mano a mano con diccionario y libreta para apuntar vocabulario. Sintiéndome bien por haberlo conseguido. Y en segundo lugar me ha gustado descubrir a esta autora, pues ha sido una lectura impactante, por el tema de fondo que hay a lo largo del relato, el cual va pasando medio camuflado entre las historias del día a día de los niños, en una familia aparentemente normal, con una vida rutinaria, pero bajo una atmósfera gris. Entonces cada detalle, cada lugar y cada personaje, tienen su razón de ser, de estar ahí, y son parte fundamental de esta historia, encajando poco a poco para llevarnos a una explosión final. Pero por encima de todo y todos, destaca la propia niña, al ser la narradora, pues sus pensamientos, sus deseos, sus inquietudes, marcan una personalidad fuerte, decidida, que conforman una niña inteligente que iremos viendo madurar, y con quien compartiremos cada momento de su existencia, desde sus alegrías a sus angustias. Situaciones que no nos dejarán indiferente y que nos dejarán huella.
=
Le narrateur est une fille de 10 ans, de sorte que le naturel et la spontanéité prédominent dans l'histoire. Il est très descriptif, vous faisant facilement imaginer les lieux et les personnages.
Décrivez votre maison, le jardin, les animaux que vous possédez, la région où vous résidez. Compléter la carte des lieux en fonction des différents sites, comme leurs aventures dans la casse ou leurs glaces tous les après-midi.
Il fait la même chose en décrivant sa famille, présentant son père comme quelqu'un de grossier, autoritaire, amateur de chasse, qui préfère s'asseoir sur le canapé avec sa tasse pour regarder la télévision plutôt que d'être avec ses enfants ou sa femme, qu'il a Dans un endroit inférieur. Alors que sa mère est tout le contraire, douce, douce, elle s'occupe du jardin, des repas, elle est soumise. Et il a un petit frère, Gilles, 6 ans, qu'il aime et qui croit que son rire guérit toutes les blessures.
Il définit également le reste des personnages. Chacun a un rôle essentiel à un moment donné. Monica leur raconte des histoires de dragons, les conseille, partage leurs rires, leur prête attention. Plume et Champion, un jeune couple avec des bébés, avec qui ils établiront une relation assez étroite. Le professeur Pavlović et son épouse Yaëlle, qui non seulement enseigneront les sciences, mais ouvriront les yeux sur leur réalité.
Son histoire a quelque chose de mystérieux, depuis ce premier paragraphe dans lequel il nomme la chambre des corps, jusqu'à l'événement qui a marqué un avant et après son enfance, et qu'il a laissé son frère en silence, et par lequel il se met comme objectif et seule priorité pour rendre le sourire à Gilles. Pour ce faire, il veut inventer une machine à remonter le temps, revenir en arrière. Cette motivation le rend très intéressé par la science. Ce sera d'abord Monica qui suivra le match et découvrira Marie Curie. Mais son imagination débordante sera vaincue par la réalité. Malgré tout, ses efforts pour aider Gilles lui feront travailler dur dans le domaine scientifique. C'est ainsi que vous rencontrerez le professeur Pavlović. Mais le temps passe et elle a 15 ans et son frère 11. Elle n'est plus si jeune et son histoire est plus intense et réelle, les années d'aventures et de jeux semblent avoir été laissées pour compte. Et soudain, tout commence à s'emboîter et il est clair que nous ne voulions pas être vrais.
Ce livre a été un défi personnel en premier lieu, depuis que je l'ai lu dans la publication originale, en français, main dans la main avec un dictionnaire et un cahier pour écrire le vocabulaire. Se sentir bien d'avoir réussi. Et en second lieu, j'ai aimé découvrir cet auteur, car ce fut une lecture impressionnante, en raison du thème sous-jacent qui existe tout au long de l'histoire, qui est à moitié camouflé parmi les histoires quotidiennes des enfants, dans une famille apparemment normale, avec une vie de routine, mais sous une atmosphère grise. Puis chaque détail, chaque lieu et chaque personnage ont leur raison d'être, d'être là, et ils sont une partie fondamentale de cette histoire, s'inscrivant progressivement dans une explosion finale. Mais surtout et tout le monde, la fille elle-même se démarque, étant la narratrice, parce que ses pensées, ses désirs, ses préoccupations, marquent une personnalité forte et déterminée, qui composent une fille intelligente que nous verrons mûre et avec qui nous partagerons chacun moment de son existence, de ses joies à ses angoisses. Des situations qui ne nous laisseront pas indifférents et qui nous laisseront leur marque.

Algunas frases del libro = Quelques phrases du livre :
“Les histoires, elles servent à mettre dedans tout ce qui nous fait peur, comme ça on est sûr que ça n'arrive pas dans la vraie vie.”

“Elle a souri un peu, sa tristesse est partie faire un tour dehors.”

“Je ne savais pas s'il existait des vies réussies, ni ce que ça pouvait signifier. Mais je savais qu'une vie sans rire, sans choix et sans amour était une vie gâchée.”

“La vie est une grande soupe dans un mixer au milieu de laquelle il faut essayer de ne pas finir déchiqueté par les lames qui vous attirent vers le fond.”

Contracubierta o parte de la misma = couverture ou partie:
C'est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle de cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de coitures de la décharge. Jusqu'au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent.
Dès lors, Gilles en rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l'autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans la cru de l'existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l'espoir fou que tout s'arrange un jour.

Fotografía de la cubierta = Photo de couverture : Emily Keegin – Getty Images




viernes, 27 de diciembre de 2019

MYSTIC RIVER de Dennis Lehane


Empieza en 1975 en Boston, cuando Jimmy, Sean y Dave son niños. Y les pasa un terrible suceso que les dejará huella para siempre.
El relato continua dando un salto en el tiempo, ya es el año 2000, son adultos y cada uno ha llevado su vida.
Jimmy Marcus tiene un carácter fuerte y es vengativo, desde joven se ha metido en líos, se quedó viudo joven con una niña pequeña, volviéndose a casar con Annabeth, con quien tiene dos hijas mas. Precisamente es la mayor, Katie la que desaparece.
Sean Devine está amargado desde que se separó de su mujer, con la que mantiene una extraña relación por teléfono. Es policía y será el encargado del caso de Katie.
Dave Boyle tiene un carácter débil y está marcado por el suceso que le pasó cuando era niño. No recibió ayuda psicológica y desde entonces es inestable. Está casado con Celeste, y tienen un hijo.
Tras prácticamente 25 años sin haber vuelto a tener relación, una serie de hechos hace que se reencuentren, y aquí es donde la trama va uniéndose y deshaciéndose, con giros inesperados, hasta que todo cobra sentido, resultando impactantes los acontecimientos que se suceden.
Al principio la lectura se me hizo algo pesada, pero desde algo más de la mitad hasta el final da un cambio en la forma de argumentar que atrapa completamente. Por un lado está la intriga de la investigación sobre Katie, y por otro el hecho traumático que marca sus vidas, especialmente la de Dave, y es tremendo como un trauma desde la infancia puede cambiar tanto la vida. Además en cuanto a los personajes, hay varios que están muy bien perfilados, por supuesto los tres amigos, pero también Celeste.
Ahora tengo ganas de ver la película basada en esta novela, que me han recomendado bastante. Dirigida por Clint Eastwood. Candidata a 6 premios Óscar, de los que obtuvo dos, al mejor actor (Sean Penn) y al mejor actor secundario (Tim Robbins).

Algunas frases del libro:
“Cierto aire, que ya había sentido en otros escenarios del crimen a lo largo de los años, saturaba el parque entero; era un aire que llevaba un filo de fatalismo, la aceptación fría y húmeda de la muerte de otra persona.”

“¿Te has parado a pensar alguna vez cómo una decisión sin importancia puede cambiar totalmente el rumbo de tu vida?”

Contracubierta o parte de la misma:
La joven fue encontrada con un tiro en la cabeza y signos evidentes de haber recibido una salvaje paliza. Un horrendo crimen cuya investigación recaerá en el detective de homicidios Sean Devine, quien pronto descubrirá que no se enfrenta a un caso cualquiera. La identidad de la víctima no deja lugar a dudas: Katie Marcus, la hija de Jimmy, un antiguo amigo de la infancia de Sean. No eran buenas noticias. Y serían aún peores cuando la investigación diera un vuelco inesperado y despertara antiguos demonios que todos creían enterrados, tiempo atrás, junto a la niñez.

Traducción de Maria Via
Título original: Mystic River

Fotografía de la sobrecubierta: Warner Sogefilms


viernes, 20 de diciembre de 2019

LA SONRISA ETRUSCA de José Luis Sampedro


Este libro ha sido una relectura, porque es el que ha tocado en el club de lectura, y yo recordaba la sensación de ternura que me dejó hace ya casi 30 años cuando lo leí por primera vez. Pero ahora, aunque también me ha transmitido lo mismo, pues tiene detalles entrañables, sin embargo esta vez me ha llamado la atención el vocabulario tan machista usado por el personaje principal cuando habla de las mujeres, y la opinión que da sobre ellas. Supongo que entonces ni yo, ni creo que la sociedad, éramos tan conscientes de ello, pues había ciertos comportamientos que entraban dentro de la “normalidad”. Menos mal que hemos ido evolucionando y se están cambiando las actitudes.
Volviendo al argumento del libro, el protagonista es Salvatore Roncone, un hombre al que describe como bastante mayor (aunque tan solo tiene 60 y pocos años), campesino calabrés, que está enfermo y su única ilusión es que se muera antes su rival del pueblo, Cantanotte. Por su enfermedad se traslada a vivir a Milán con su hijo y nuera, quienes tienen un niño pequeño, Bruno. Esta circunstancia hará que sienta mucha añoranza de su tierra, del sur, pues la vida en la ciudad es muy diferente.
Su historia es la de un hombre que se hizo partisano por una mujer a la que torturaron los alemanes, y que ha vivido con sus recuerdos de entonces, que le han llevado afrontar la vida como si siguiera siendo partisano.
Pero será su nieto, su Brunettino, quien le cambiará la vida, la forma de afrontar la vida. Aprendiendo de él. Sacando a flote la ternura, el amor, el cariño, pues este pequeño es todo corazón. A su vez florece en su interior la melancolía, la nostalgia de su Calabria natal, de su hogar. Y los cambios en su carácter también tienen la influencia de una mujer, Hortensia, que acabará de llenar los vacíos que tiene su alma. Influyendo positivamente en la relación que tiene con su hijo y con su nuera, a quienes sorprenderá cuando sepan lo que hace fuera de casa, y las amistades que tiene.
Es un relato lleno de momentos vitales, en los que veremos la evolución de este aparentemente gruñón hacia la paz consigo mismo.

Algunas frases del libro:
La madera y el verdor, la raíz y la sangre, el viejo y el niño avanzan compañeros, como sobre un camino, por ese tiempo que les está uniendo. Ambos hombro con hombro, en extremos opuestos de la vida, mientras la luna se mueve acariciándoles, entre el remoto girar de las estrellas.”

“¿Cómo puede tener fin la vida de robles y de águilas como su padre? Aquel hombre fue el cielo en sus alturas: huracanado, arbitrario, implacable a veces; pero también generoso, creador, benéfico... Se aferró a la vida con abrazo de oso; la bebió a bocanadas... ¡Y se apaga esa hoguera!”

“En mi tierra es donde yo soy yo.”

Contracubierta o parte de la misma:
"El relato de La sonrisa etrusca, aunque ambientado en Italia, tiene todas las características de una historia humana universal, rodeada de un meditado trasunto mítico al que toda sensibilidad puede acceder..."
Revista Leer

Cubierta: Yzquierdo


miércoles, 4 de diciembre de 2019

VOCES DE CHERNÓBIL de Svetlana Alexievich


Premio Nobel de Literatura 2015

Svetlana Alexievich es periodista, ensayista y escritora. Tiene su propio género literario “novelas de voces”, en donde el narrador es el hombre corriente. Y el libro “Voces de Chernóbil” es un claro ejemplo de su estilo.
Estuvo varios años recopilando información y documentándose para escribir este libro, que reúne testimonios reales de personas que vivieron y sufrieron en primera línea el accidente de la central de Chernóbil.
Empieza con una nota histórica que pone fecha, lugar y cifras a lo que pasó, y para mi ha sido escalofriante saberlo. Porque todo cambió en el mundo aquel 26 de abril de 1986 cuando en la Central Nuclear establecida en la ciudad ucraniana de Prípiat explotó y ardió un reactor. A partir de ese instante la desinformación, los silencios, las contradicciones en las decisiones que tomaron las autoridades, convirtieron la catástrofe en una hecatombe aún mayor, con consecuencias inimaginables.
Una tras otra, las declaraciones en primera persona que relatan lo que vivieron, sintieron y padecieron los supervivientes, ponen la piel de gallina y estremecen el alma al conocer los detalles. Pues de un día para otro perdieron todo, principalmente su vida, aunque siguiera latiendo su corazón.
En medio del caos que se generó se evacuaron algunas aldeas, no inmediatamente, sino unos días después, y la gente pensó que en unas semanas o meses volverían a sus casas, ignorantes de la magnitud del accidente. Mientras, por otro lado, personas de otros lugares fueron enviadas para ayudar y colaborar en los trabajos de descontaminación, sin medios adecuados para protegerse de la altísima radiación. Pero, en muchos casos, el sentimiento del deber, el amor a la patria, el sentirse soviético o el pertenecer al partido, hizo que fueran y actuaran sin ser conscientes de que en realidad eran condenados a la muerte.
Con el paso del tiempo se ha visto que, por una parte, a los gobernantes les superó el accidente nuclear, no supieron reaccionar ante la magnitud de lo acontecido. Mientras que por otra, la población se vio marcada por ser de Chernóbil, dejaron de ser de su aldea, de su pueblo, pasando a ser exclusivamente los de Chernóbil. Ellos y sus descendientes.
Este libro es un documento muy importante, creo que era necesario escribirlo, y recomiendo leerlo. Porque hubo demasiado silencio y secretismo durante mucho tiempo, intentando ocultar el terrible cataclismo nuclear. Y en esta páginas se pone nombre y apellidos a las víctimas. Y ellas mismas son quienes nos transmiten las imágenes que tienen grabadas en su memoria a través de su sincero y sobrecogedor relato. Con una narración que hiela la sangre. Aunque lógicamente las voces son de los vivos en ese momento, porque los muertos ya no pueden hablar.

Algunas frases del libro:
“Al visitar las aldeas, uno se sorprende de ver cómo ha crecido el espacio ocupado por los cementerios.”

“No debe usted olvidar que lo que tiene delante ya no es su marido, un ser querido, sino un elemento radioactivo con un gran poder de contaminación. No sea usted suicida. Recobre la sensatez.”

“Y le preguntamos: ¿No tiene usted miedo? Y él va y nos dice: ¿Miedo de qué? Porque uno no puede vivir todo el tiempo con el miedo en el cuerpo; el hombre no puede; pasa cierto tiempo y empieza una vida normal y corriente. Normal... Y corriente.”

“Pero lo que les preocupaba no era la gente, sino su poder. En un país donde lo importante no son los hombres sino el poder, la prioridad del Estado está fuera de toda duda. Y el valor de la vida humana se reduce a cero.”

Contracubierta o parte de la misma:
Chernóbil, 1986. “Cierra las ventanillas y acuéstate. Hay un incendio en la central. Vendré pronto.” Esto fue lo último que un joven bombero dijo a su esposa antes de acudir al lugar de la explosión. No regresó. Y en cierto modo, ya no volvió a verle, pues en el hospital su marido dejó de ser su marido. Todavía hoy ella se pregunta si su historia trata sobre el amor o la muerte. Voces de Chernóbil está planteado como si fuera una tragedia griega, con coros y unos héroes marcados por un destino fatal, cuyas voces fueron silenciadas durante muchos años por una polis representada aquí por la antigua URSS. Pero, a diferencia de una tragedia griega, no hubo posibilidad de catarsis.

Traducción de Ricardo San Vicente

Título original: Tchendylskaia Molitva

Fotografía de la cubierta: Posztos / Stutterstock


domingo, 24 de noviembre de 2019

PATRIA de Fernando Aramburu


Creo que con imparcialidad y sin definirse hacia ninguna postura política, se muestran dos puntos de vista de las mismas situaciones vividas por dos familias, una a cada lado del conflicto vasco. Que convivían en un pueblo pequeño donde se conocían todos.
Esa visión desde dentro de cada unidad familiar, con el relato que se remonta a la amistad de los padres, a la convivencia con los hijos desde pequeños, a esos momentos de compartir helados o montar en bicicleta y a la relación especial entre las madres, Bittori y Miren, desde siempre, siendo mucho más que vecinos. Contribuye a que todavía sorprenda más como se pudo llegar a la tremenda situación que los separó, debido a las circunstancias sociopolíticas del momento, con el añadido de que al vivir en una pequeña población, donde eran controlados los movimientos de cada vecino, era difícil estar al margen del ambiente abertzale.
Está estructurado sin seguir una línea cronológica, pero cada historia va encajando, sin perder el hilo conductor, y completando un puzzle que, para mi, ha sabido cerrar muy bien Aramburu.
Cada personaje y como está perfilado contribuye a que veamos a esas familias como cualquier familia, con sus problemas cotidianos, las relaciones padres e hijos, las relaciones entre hermanos, con sus parejas, sus proyectos, sus ilusiones. Y cada uno de ellos expone su punto vista, lo que abarca un variado abanico de sentimientos diferentes hacia una misma situación.
La narración va cambiando de tercera a primera persona, incluso en un mismo párrafo. Consiguiendo el efecto de meternos plenamente en la mente de cada personaje. Haciendo llegar el dolor. Porque duele cada atentado, pero también duele el sufrimiento interno de cada uno de ellos, la separación de las familias, la división de la sociedad, el miedo. Y transmite muy bien las necesidades de cada uno, desde conocer la verdad, de que les pidieran perdón, de perdonar, de sentirse en paz.
Me ha gustado el enfoque que tiene esta historia porque abre los ojos a la realidad que se vivía dentro del País Vasco, a los hechos que tuvieron que afrontar las familias, tanto las que tuvieron miembros de ETA como las que fueron víctimas, y cada mañana unos y otros se levantaban en el mismo pueblo, en la misma calle, donde tiempo atrás ellos mismos jugaban juntos.
Recomiendo este libro porque puede ayudar a entender un poco más como pudo ser el día a día de personas como tú o como yo, pero que sufrieron en primera fila el terrorismo de ETA. Pues parece muy real el enfoque que le ha dado mostrando los sentimientos y como vivían en cada lado del conflicto.

Algunas frases del libro:
“Tú lee todo lo que puedas. Reúne cultura. Cuanta más, mejor. Para que no te caigas al agujero en el que están cayendo muchos en este país.”

“No se trata de buenas o malas personas. Está en juego la vida de un pueblo. ¿Somos abertzales o qué somos? Y no se te olvide que tienes un hijo en la lucha.”

“Necesitaba saber, eso era todo.”

“Se resentían de su quemadura interior siempre que se producía un atentado.”

“Ninguno de los tres abrigaba la intención de vivir el resto de su vida siendo principalmente víctima, nada más que víctima. Por la mañana, víctima; por la tarde, víctima; por la noche, víctima.”

“Y causas de causas que llevaron a nuevas causas y a la situación actual, la de un hombre sin más paisaje que las cuatro paredes de su celda, abrumado bajo el peso de lo que hizo en nombre de unos principios que otros idearon y él, obediente, ingenuo, asumió.”

Contracubierta o parte de la misma:
El día en que ETA anuncia el abandono de las armas, Bittori se dirige al cementerio para contarle a la tumba de su marido el Txato, asesinado por los terroristas, que ha decidido volver a la casa donde vivieron. ¿Podrá convivir con quienes la acosaron antes y después del atentado que trastocó su vida y la de su familia? ¿Podrá saber quién fue el encapuchado que un día lluvioso mató a su marido? Por más que llegue a escondidas, la presencia de Bittori alterará la falsa tranquilidad del pueblo, sobre todo de su vecina Miren, madre de Joxe Mari, un terrorista encarcelado y sospechoso de los peores temores de Bittori. ¿Qué pasó entre esas dos mujeres? ¿Qué ha envenenado la vida de sus hijos y sus maridos, tan unidos en el pasado? Con sus desgarros disimulados y sus convicciones inquebrantables, la historia incandescente de sus vidas antes y después de la muerte del Txato nos habla de la imposibilidad de olvidar y de la necesidad de perdón en una comunidad rota por el fanatismo político.

Fotografía de la cubierta: Filiep Colpaert / EyeEn / Getty Images


domingo, 17 de noviembre de 2019

EL DOMINGO DE LAS MADRES de Graham Swift


Esta corta historia se desarrolla en Inglaterra en 1924. Narrada por Jane Fairchild, que entonces tenía 22 años. Pero es con 98 años cuando habla de sus recuerdos, mas bien de las sensaciones que recuerda de un día concreto, conocido como el domingo de las madres, que era el día en que el personal de servicio tenía libre e iba a visitar a sus familias. Pero ella, que trabajaba de criada en casa de los Niven, era huérfana, por lo que pasó ese día con su amante secreto, Paul Sheringham, un joven de buena posición que residía en una casa vecina. Precisamente las escenas de su relación están descritas con mucha delicadeza y amor, sugiriendo el erotismo del momento.
La narración va hacia adelante y hacia atrás, repitiendo escenas desde diferentes puntos de vista. Varias veces empieza con “Érase una vez...” Y es que Jay (Jane) necesita recuperar la memoria de aquel día que marcó un antes y un después en su vida. Momento que acabó siendo el impulso que la lanzó a convertirse en quien fue. Previamente había tenido la suerte de que en el orfanato le enseñaron a leer, y cuando trabajó en casa de los Niven tuvo acceso a la biblioteca, pues tenía cierta complicidad con el señor Niven, a quién le sorprendía que leyera libros de aventuras, los llamados libros para chicos. Y sin saberlo fueron las primeras puertas que se le abrieron para descubrirse a sí misma. Una mujer que no sabía su origen, ni su verdadero apellido ni siquiera su fecha real de nacimiento.
La novela trata diversos temas, como las diferencias entre las clases sociales; la discreción del personal de servicio; la huella que dejaron en las familias los jóvenes fallecidos en la Primera Guerra Mundial; los libros y los escritores, especialmente Joseph Conrad; el azar y como en un momento todo puede cambiar; la búsqueda de identidad.
Por lo que, aunque aparentemente parece un relato sencillo, al terminarlo te traspasa la inquietud interior de la protagonista.

Algunas frases del libro:
“¿Puede uno mirarse en un espejo y ver a alguien distinto? ¿Puede uno atravesar un espejo y su otra persona?”

“La gente leía libros, ¿no?, para huir de sí misma, para escapar de los problemas de la vida.”

“Contar historias, contar cuentos. Siempre con la insinuación de que traficas con mentiras. Pero para ella no sería nunca otra cosa que la tarea de llegar a la médula, al meollo, al corazón, al núcleo, al fondo: la empresa de contar la verdad.”

“Todas las escenas. Imaginarlas no era sino imaginar las posibles, e incluso predecir las reales. Pero era también invocar las no existentes.”

“La vida misma podía ser una aventura.”

Contracubierta o parte de la misma:
Inglaterra, 30 de marzo de 1924. El Domingo de las Madres. Una jornada en la que las criadas vuelven a sus casas para visitar a sus familias. Pero Jane Fairchild, de veintidós años y que trabaja para los Niven, es huérfana, y pasa ese día de un modo muy distinto. Se cita con su amante, Paul Sheringham, el único hijo vivo de los vecinos de los Niven, que han perdido a los otros en la guerra. Jane y Paul llevan años de relación clandestina, pero ha llegado el momento de dejarlo, porque él va a casarse con una chica de su clase social dentro de dos semanas. La pareja hará el amor por última vez, pero después de despedirse sucederá algo inesperado que cambiará para siempre la vida de ella...
En los años que le quedan por delante, Jane acrecentará su interés por la lectura – a través de los libros de Conrad –, trabajará en una librería de Oxford y con el tiempo se convertirá en una novelista de éxito, en una forjadora de ficciones. Pero nunca olvidará lo sucedido aquel 30 de marzo de 1924.

Traducción de Jesús Zulaika

Ilustración de la cubierta: Christie's Images / Bridgeman Images. Colección privada.




lunes, 4 de noviembre de 2019

LA BIBLIOTECARIA de Salley Vickers

Esta historia, ambientada en la Inglaterra rural en el año 1958, es una defensa de las bibliotecas, especialmente de las bibliotecas infantiles, y de los bibliotecarios. Con pensamientos tan curiosos e interesantes como la influencia que puede tener un mismo libro en varias generaciones.
Está estructurada en dos partes, la primera es la más extensa, con su inicio, nudo y desenlace. Y podría haber terminado ahí. Pero no, luego hay una segunda parte, muy corta, que da un salto en el tiempo, y que es un viaje interior al pasado, a los recuerdos de alguno de los personajes, al poso que les dejó una bibliotecaria y su amor por los libros, durante su infancia. Convirtiéndose este segundo final en la esencia de la novela.
Pero el relato no solo trata de libros, bibliotecas, lectura y bibliotecarios, sino también de la vida, sobre todo, del día a día de una joven de 24 años, Sylvia, que llega a una pequeña población inglesa en 1958, y tiene que adaptarse al nuevo pueblo, a sus gentes, a la relación con sus vecinos, con los que se lleva mejor o peor. Y ella que desde pequeña había encontrado refugio en los libros debido a la poca relación que tenía con sus padres, y a la buena influencia de su bibliotecaria, quiso transmitir a los niños del lugar esa pasión. Pero se encontró con una sociedad tradicional, algo cerrada, que no estaba abierta a cambios y novedades. Lo que le supuso no menos que algunas dificultades y algunas decisiones que le cambiarían el rumbo de su vida.
El resto de personajes representan bastante bien la variada sociedad de la época. Y cada uno tiene su pequeño o gran papel dentro del relato. Con el protagonismo especial de los niños y su natural curiosidad, acompañada de su inocencia y su paso hacia la adolescencia.
Una novela que me resultó atractiva por el título, y que ya solo con la siguiente reflexión de uno de los personajes me ha dejado una pequeña huella, porque yo también creo en la importancia de las bibliotecas para todos, y especialmente para los niños lo son las bibliotecas infantiles y las bibliotecas escolares.
“Como bien sabéis, soy una defensora acérrima de las bibliotecas, en particular para aquellos niños que de lo contrario quizá no pudieran acceder a los recursos de la literatura infantil. Los niños son los ciudadanos del futuro y aquello con lo que se los alimente y nutra conformará el destino de nuestro mundo y el destino de nuestro asediado planeta. Tenemos el deber, el deber moral, de asegurarnos de que no alimentamos sólo el estómago de nuestros niños, sino también su imaginación.”

Algunas frases del libro:
“Los bibliotecarios no son los únicos que tienen favoritos entre su clientela, pero el amor compartido por la lectura constituye un vínculo especialmente poderoso.”

“Los libros tienen que ser adecuados para uno”.

Contracubierta o parte de la misma:
En 1958, la joven Sylvia Blackwell se muda a un bucólico pueblo del centro de Inglaterra para empezar su nuevo trabajo como bibliotecaria. Pero esa pequeña comunidad, anclada en una época de silencios y rumores, no acepta fácilmente a la recién llegada. Esto no intimida a Sylvia, quien, consciente del impacto que la lectura puede tener en sus vidas, pretende inculcar el amor por los libros a los jóvenes del lugar.
Cuando su idilio clandestino con un hombre casado se convierte en la comidilla del lugar, su posición en East Mole se verá cuestionada. Pero será la relación con su precoz hija y con el hijo de sus vecinos lo que realmente trastocará su vida y pondrá en peligro la biblioteca y su futuro. En una sociedad marcada por la tradición, Sylvia representa un cambio para el que muchos no están preparados, y su selección de lecturas topa con unos vecinos que la etiquetan como mujer de moral cuestionable. A pesar de la hostilidad manifiesta de gran parte del pueblo, nada podrá impedir que esos libros influyan en los jóvenes lectores, que ya nunca borrarán de su memoria el recuerdo de su primera bibliotecaria.

Traducción de María José Díez Pérez

Fotografía de la cubierta: Ullsteinbild / TopFoto and Victoria and Albert Museum, London

Gracias a Planeta de Libros y Ediciones Destino por el envío de este libro


martes, 22 de octubre de 2019

LA SILUETA DEL OLVIDO de Joaquín Camps


Premio Azorín de Novela 2019

La estructura de esta novela hace que desde el principio casi no puedas parar de leer. Pues empieza combinando tres historias: la actual, con un secuestro y la investigación pertinente; el pasado de la inspectora Claudia Carreras y su relación personal y profesional con un compañero, Tomás; y el trabajo de un periodista llamado Héctor.
Por lo que sabes que son ese tipo de tramas que empiezan por separado, pero que han de tener alguna conexión, y ¡boom! ¡Sorpresa! El golpe te lo llevas sin esperar. En todos los sentidos, tanto en el entramado, con giros inesperados, como con los temas tratados, que son durísimos. Porque aunque en los propios diálogos están entremezclados los pensamientos de los personajes, con lo que el lector siempre tiene más información, no es fácil adivinar quién o quienes son los malos, ni de que va el asunto.
Pero no solo está bien trabajado el argumento, sino también los personajes, cada uno está bien definido dentro de su papel, siendo una variopinta muestra de la sociedad actual.
Quien tiene más peso en el relato es la inspectora Claudia Carreras. Que solo tiene dos maneras de ser policía: llevando las riendas o bajándose del caballo. Con el hándicap de ser mujer y tener una minusvalía. Además de llevar sobre su espalda la huella de su pasado, la necesidad de borrarlo y de empezar de nuevo, en definitiva, de vivir. Y estas sensaciones la unen a la víctima, la chica secuestrada, Lara. Una joven que encontró cobijo en los libros, y especialmente en uno de Murakami “Crónica del pájaro que da cuerda al mundo”, del que hay varias citas reflejadas.
Junto al tono de intriga que caracteriza cualquier novela policíaca, tiene una parte de denuncia social, trata temas muy actuales, además del toque personal del autor, con algunos guiños un tanto ácidos o irónicos (no os perdáis la nota a pie de la página 259, para mi un puntazo genial), y detalles simpáticos, como el policía que se llama Lomas de apellido y ya podéis imaginar como le pusieron de nombre sus padres.
La historia transcurre en Valencia, y está muy bien ambientada, con referencias a lugares muy conocidos, con lo que a mi (que vivo en esta ciudad) me ha hecho meterme en la piel de los personajes y recorrer con ellos los sitios por los que he pasado un montón de veces.
Pero aún hay más, lo que sucede y sucedió, algo muy fuerte y terrible, que te transmite el dolor, te hace plantearte la pregunta: ¿qué hubieras hecho en su lugar?

Algunas frases del libro:
“Y es que el tiempo y el espacio se deforman por culpa de la velocidad de la luz, pero también por culpa de la nostalgia.”

“Hay gente que cuando miran dentro de ella, escapa. Suele ser la misma gente que, como tiene miedo de estar triste, se enfada.”

“¿Deberíamos añadir el tiempo durante el que hemos vivido una experiencia memorable, el tiempo que hemos dedicado a recordarla?”

“Eso es lo malo de los niños: no aprenden lo que tú quieres que aprendan, aprenden lo que ven.”

“Hay vidas que se resumen en una sonrisa.”

Contracubierta o parte de la misma:
La inspectora Claudia Carreras quiere ser una buena policía, y una buena persona. Por ese orden. Pero ambos objetivos le resultan inalcanzables por culpa de la desolación que siente tras el asesinato en Madrid de su compañero y amante, Tomás. Para olvidarlo se traslada a Valencia, donde debe investigar el extraño secuestro de Lara Valls, la hija de una adinerada familia. Pronto descubre que nada en este caso es lo que parece, y poco a poco empatiza con Lara: ambas son adictas a la literatura, al pasado y al sufrimiento. Tres drogas que pueden llegar a ser mortales.

Fotografía de la cubierta: Christine Mathieu / Millennium Images

Otro libro de este autor reseñado en este blog: “La última confidencia del escritor Hugo Mendoza” (reseña aquí)


miércoles, 16 de octubre de 2019

ANTES DE QUE HIELE de Henning Mankell


El autor de esta novela, Henning Mankell, es conocido por su serie protagonizada por Kurt Wallander, que la forman 11 libros. El primero es “Asesinos sin rostro” (reseña aquí). Aparte tiene otro de género negro protagonizado por Stefan Lindman “El retorno del profesor de baile”, y el libro que acabo de leer “Antes de que hiele” en el que la protagonista es Linda Wallander, que cuenta con el apoyo de su padre en la investigación.
El relato tiene algo de intriga, muy poquito de novela negra, bastante de la relación entre padre e hija, y un trasfondo importante sobre sectas y religión.
Partiendo del suceso real del suicidio colectivo realizado en 1978 en Jonestown (Guyana) por la secta Templo del Pueblo liderada por Jim Jones, en el que murieron 912 miembros, entre los que había unos 300 niños que fueron envenenados con cianuro. Se inicia esta novela que nos traslada al año 2001 en Ystad (Suecia) donde trabaja el detective Kurt Wallander, y donde va a empezar a trabajar como policía su hija Linda.
Con la desaparición de Anna, una amiga de Linda, da comienzo una investigación que por una parte es muy extraña y sin sentido y por otra crea un pulso entre Kurt y Linda. La relación padre e hija es complicada, se nota la distancia entre ellos. Pero lo atractivo es que conoceremos a Kurt Wallander desde la perspectiva de la hija.
Entre lo inesperado y lo inexplicable se va completando un puzzle que tendrá como protagonista el fanatismo religioso, que lleva al sacrificio de animales y de personas. Poniendo sobre el tablero el poder de los líderes de sectas, la reinterpretación de la Biblia, y la creencia de que lo que se hace es lo correcto aunque para ello haya que sacrificar personas. Haciendo referencia tanto al mundo cristiano como al musulmán.
También hay alguna mención a libros anteriores de la serie de Kurt Wallander.
El conjunto del relato me ha parecido flojo, con partes un tanto aburridas, y los personajes muy fríos. Aunque la alusión al final a un hecho que ocurrió en 2001 da que pensar.

Algunas frases del libro:
“Una casa vacía es tan deprimente como una persona abandonada.”

“En realidad, ¿qué sabemos de las personas que nos rodean? Creemos que las conocemos, pero la verdad casi siempre nos sorprende.”

Contracubierta o parte de la misma:
En 1978, en la localidad de Jonestown (Guyana), murieron todos los seguidores de una secta, liderada por un hombre llamado Jim Jones, en lo que parecía un suicidio colectivo; la noticia dio la vuelta al mundo en las primeras planas de todos los periódicos. En el año 2001, cuando ese terrible suceso ya ha caído en el olvido, Linda, la hija de Kurt Wallander, regresa a Ystad para, en unos días, iniciar su trabajo en la policía. Al tiempo que empiezan las desavenencias con su padre, Linda reanuda su vieja amistad con dos jóvenes, Anna y Zebran. De pronto, Anna desaparece misteriosamente. Poco después, en los bosques de los alrededores de Ystad, Linda, junto a su padre, hace un descubrimiento aterrador: una cabeza de mujer, degollada, y dos manos unidas, seccionadas; del resto del cuerpo no hay el menor rastro. Y Anna sigue sin aparecer. Es el comienzo de un nuevo y trepidante caso al que se enfrentarán juntos Kurt Wallander y su hija Linda, quien, en el curso de la investigación, conocerá al agente Stefan Lindman, que le causará muy buena impresión.

Traducción del sueco de Carmen Montes Cano

Ilustración de la cubierta: Peter-Andreas Hassiepen, Múnich, a partir de De bedreigde zwann, de Jan Asselijn (1610-1652), Rijkmuseum, Ámsterdam.


miércoles, 2 de octubre de 2019

LA NOVIA GITANA de Carmen Mola


Tiene una trama con un ritmo de thriller total, pues va creando tensión máxima casi en cada página. Al relacionar desde el principio el caso actual con uno anterior. Aportando a la investigación datos nuevos que irán completando el puzzle. Pero el suspense está en que a quien señala como presunto asesino ¿será o no será? Y sí, las sospechas parecen dirigirse hacia alguien concreto, pero no todo es lo que aparenta.
Para liarla más, la novela está dividida en 4 partes, y al inicio de cada una hay un relato sobre un niño pequeño que está en una situación muy grave, que refleja fielmente el sufrimiento por el que está pasando, lo que crea más incógnitas: ¿quién es? ¿qué tiene que ver con la otra historia?
Mientras tanto iremos conociendo en profundidad a la inspectora Elena Blanco, que es un personaje peculiar. Vive el presente marcada por el pasado, un pasado que poco a poco se nos irá desvelando, pero que primero da para muchas cábalas. El peso de su pasado le ha marcado su forma de ser y su carácter. Siendo una mujer que actúa a impulsos y que sigue el reglamento policial a rajatabla.
Entre escenas espeluznantes, que muestran la crueldad del ser humano. La sed de venganza. Las obsesiones. La influencia de antiguas religiones. Lo que se esconde en la Deep Web o Internet Oculta. También hay sitio para el sentimiento de culpa de los padres por no haber sabido cuidar de los hijos.
Y poco a poco esa trama enrevesada va tomando forma, por lo que parece que todo va encajando, aunque todavía se producen giros sorprendentes que llevan a una especie de explosión final que abre paso al siguiente libro “La red púrpura”.
Y aunque tengo muchas ganas de leer el siguiente, y en “La novia gitana” unas tres cuartas partes me han parecido muy bien redactadas y con una argumentación sólida, ya hacia el final me ha dejado la sensación de un poco de precipitación a la hora de cuadrar datos y zanjar personajes. Lo que no quita que haya sido una lectura adictiva, que me ha dejado con la intriga de que pasará, y con las ganas de saber quien se esconde bajo el pseudónimo de su autora o autor.

Algunas frases del libro:
“¿Qué pasa cuando tienes que hacer algo que no te apetece y buscas excusas para retrasar el momento?
Error infantil, inspectora. Retrasar las cosas es mantener los nervios dentro del estómago más tiempo del necesario.”

“Es increíble lo poco que conocemos a la gente que tenemos más cerca.”

“Piensa en lo efímeros que son los momentos de placer en esta vida.”

“Los seres humanos son complejos y frágiles.”

Contracubierta o parte de la misma:
Susana Macaya, una joven gitana educada como paya, desaparece tras su despedida de soltera. El cadáver es encontrado dos días después: la víctima ha sido brutalmente torturada siguiendo un ritual insólito y atroz. Su hermana Lara sufrió idéntica suerte siete años atrás, en vísperas de su boda, pero el asesino cumple condena en prisión: ¿alguien ha imitado sus terribles métodos o hay un inocente encarcelado?
La inspectora Elena Blanco, una policía veterana amante del karaoke, de los coches de coleccionista, de las relaciones sexuales en todoterrenos y de la grappa, en la que intenta ahogar su doloroso pasado, deberá levantar los velos uno a uno para descubrir quién pudo vengarse con tanta saña de ambas novias gitanas. En el camino, se enfrentará a sus peores fantasmas.

Imagen de la cubierta: Getty Images




viernes, 27 de septiembre de 2019

YO SÉ POR QUÉ CANTA EL PÁJARO ENJAULADO de Maya Angelou


Este es el primero de los siete libros que componen la autobiografía de Maya Angelou (Marguerite Annie Johnson), nacida en Misouri en 1928, y que vivió casi toda su infancia en una zona rural de Arkansas. A lo largo de su vida fue una defensora de los derechos civiles. Su narración bebe de su faceta de poeta. El título del libro procede del poema “Sympathy” de Paul Laurence Dunbar.
Y tras este párrafo previo que sitúa a esta mujer en la época y en las circunstancias que le hicieron ser como fue. Solo puedo recomendar leer este libro. Pues está impregnado de sus sentimientos en cada hecho que cuenta. Y lo especial es como lo hace, el tono que utiliza, y la sensibilidad al transmitir los recuerdos de su infancia.
Por una parte habla de su familia. De la adoración que siente por su hermano Bailey, que es un año mayor. De lo especial que es su abuela paterna, la Yaya, que es energía y fuerza (y un gran ejemplo para su nieta). Del cariño enorme que siente por su tío Willie. Y de su padre y de su madre tanto desde la distancia por no vivir con ellos, como desde la cercanía en las temporadas que estuvo con cada uno.
El período de su vida del que habla en este libro va desde sus 3 años, cuando sus padres la enviaron en tren junto a su hermano de 4 años, de California a Arkansas, con su abuela paterna. Hasta sus 16 años.
La ambientación y el retrato social de la época contribuyen a situarnos en aquellos años donde la diferencia blancos y negros estaba marcada bajo el verbo segregar. Mostrándonos la desesperación y angustia que siente por ser tratada de manera inferior, tan solo porque es negra. A lo que se suma ser mujer. Por lo que su logro, gracias a su perseverancia y a la motivación de su madre, de trabajar en el tranvía, con tan solo 15 años y ser la primera mujer negra que trabaja ahí, es muy loable.
Pero su infancia no solo estuvo marcada por la coyuntura social y política de entonces, sino también por su situación familiar y, sobre todo, por un hecho muy traumático que sufrió a los 8 años.
Por lo que esta historia, su historia, está llena de dolor, un dolor que llega al lector en cada frase, pero no es un relato desgarrador, a pesar de la dureza que engloba, sino que tiene algo de reconfortante, debido a su forma de narrar, pues se nota la ingenuidad y la dulzura que transmite a través de los ojos de la niña y adolescente que fue.

Algunas frases del libro:
“Si bien el proceso de desarrollo de una muchacha sureña negra es doloroso, la sensación de estar fuera de lugar es como el óxido de la navaja que amenaza con cortarte el cuello.”

“Mi raza gimió. Era la caída de nuestro pueblo. Era otro linchamiento, otro negro más colgado de un árbol, otra mujer víctima de una emboscada y violada, un niño negro azotado y mutilado. Eran sabuesos siguiendo la pista a un hombre que corría por ciénagas. Era una mujer blanca abofeteando a su criada por haber olvidado algo.”

“¿Qué tipejo con cara de cemento armado de qué escaño del condado había decidido que, si mi hermano quería llegar a ser abogado, había de hacer primero la penitencia por el color de su piel recogiendo algodón, azadonando maíz y estudiando por las noches cursos por correspondencia durante veinte años?”

“Estaba absorto en un misterio, encerrado en el enigma que los muchachos negros sureños empiezan a descifrar, a intentar descifrar, a partir de los siete años y hasta la muerte: el rompecabezas de la desigualdad y el odio, carente de la menor gracia. Su experiencia planteaba la cuestión del valor y los valores, de la inferioridad agresiva y la arrogancia agresiva.”

Contracubierta o parte de la misma:
En la primera y más conocida de sus novelas autobiográficas, Maya Angelou nos habla de su dura infancia y de los trances por los que tuvo que pasar hasta convertirse en una mujer independiente. Criada en un pequeño pueblo de Arkansas por su abuela, Angelou aprendió mucho de esta mujer excepcional y de una comunidad extraordinariamente cohesionada; unas lecciones de vida que la ayudarían a sobrellevar las dramáticas circunstancias a las que tuvo que enfrentarse posteriormente en San Luis y California. Este emocionante relato retrata también la vida de la mayor parte de la población negra del Sur de los Estados Unidos durante la primera mitad del siglo XX.
Angelou, una de las poetas más famosas de EE.UU., tenía un don extraordinario para narrar; su libro, que es a la vez alegre y triste, misterioso y memorable, como la niñez, nos habla de los anhelos y miedos infantiles, del amor y del odio, de cómo las palabras pueden hacer del mundo un lugar mejor.

Traducción de Carlos Manzano

Ilustración de la cubierta: Song Speckles


lunes, 23 de septiembre de 2019

QUE NADIE DUERMA de Juan José Millás


Este relato transcurre bajo la banda sonora de la ópera Turandot de Puccini, con el añadido de que la protagonista de la novela, Lucía, semeja la princesa china, que parece haber encontrado a su príncipe Calaf en Braulio, un vecino a quien sobre todo le gusta escuchar el aria Nessum Dorma, cuya traducción “que nadie duerma” pone título a este libro.
Así el autor nos lleva entre la ficción y la realidad a unos acontecimientos que según van ocurriendo llegan a resultar inquietantes, pues Lucía desde su décimo cumpleaños ha vivido bajo la sombra de su madre por los extraños hechos que allí sucedieron, autoconvencida de que es una falsa delgada y de su relación con las aves, además está bajo el influjo de la frase de su madre: “algo va a suceder”. Así cuando cumple la edad en la que murió su madre, todos los cambios y lo interesante le empieza a pasar. Siendo lo más radical, casi sin pensarlo, su cambio de trabajo, de programadora informática a taxista. Convirtiendo ese habitáculo en su propio mundo, circulando por las calles de Madrid, pero imaginando Pekín. Entre conversaciones con los clientes, que tienen algo de desahogo interior, y encuentros extraños.
El resultado es una historia compleja, que está siempre al límite entre lo irreal y lo real, con unos personajes sorprendentes, que se van entrecruzando casi por azar, que son un reflejo de la condición humana. Entretanto, los lectores, somos introducidos en el rol de la protagonista, en su desdoblamiento del yo, en su mundo de mujeres y hombres pájaro, en su soledad, y en sus sentimientos. Mientras surgen las preguntas ¿humillación? ¿venganza? ¿locura?
Me ha parecido un argumento original, bien tramado, que mas allá de los viajes en taxi y la ópera profundiza en el comportamiento humano.

Algunas frases del libro:
“Cuando logras imaginar lo que haces y hacer lo que imaginas, todo de forma simultánea, desaparece la ansiedad de tu vida.”

“La vida era también un plano ciego en el que cada uno debía ir colocando los acontecimientos que la delimitaban.”

Contracubierta o parte de la misma:
El día en Lucía pierde su empleo como programadora informática es también el día en que su vida ca a dar un giro definitivo, tal vez por una sucesión de casualidades o tal vez porque ese era el destino que le estaba esperando desde su décimo cumpleaños. Como si de un algoritmo se tratara, Lucía establece los siguientes principios sobre los que basará su existencia futura: va a dedicarse a ser taxista; recorrerá las calles de Madrid – o tal vez Pekín – al volante de su taxi mientras espera pacientemente la ocasión de llevar en él a su vecino desaparecido, del que se ha enamorado, y todos los acontecimientos importantes para ella tendrán como banda sonora, a partir de ese momento, la ópera de Puccini “Turandot”, de la que se siente protagonista.

Imagen de la cubierta: Ana Juan