Libros para leer junto al fuego en invierno y a la sombra de un árbol en verano

Libros para leer junto al fuego en invierno y a la sombra de un árbol en verano

domingo, 29 de diciembre de 2019

LA VRAIE VIE de Adeline Dieudonné


La narradora es una niña de 10 años, por lo que predomina la naturalidad y espontaneidad en el relato. Es muy descriptiva, haciendo imaginar fácilmente los lugares y los personajes.
Describe su casa, el jardín, los animales que tienen, la zona en la que reside. Completando el mapa del lugar según va a los diferentes sitios, como sus aventuras en el desguace o su helado de todas las tardes.
Hace lo mismo describiendo a su familia, presentando a su padre como alguien rudo, autoritario, aficionado a la caza, que prefiere sentarse en el sofá con su copa a ver la tele antes que estar con sus hijos o con su mujer, a quien tiene en un lugar inferior. Mientras que su madre es todo lo contrario, dulce, suave, se ocupa del jardín, de las comidas, es sumisa. Y tiene un hermano pequeño, Gilles, de 6 años, al que adora y del que cree que su risa cura todas las heridas.
También va definiendo al resto de personajes. Cada uno tiene un papel esencial en algún momento determinado. Mónica les cuenta historias de dragones, les aconseja, comparte sus risas, les hace caso. Plume y Champion, una pareja joven con bebés, con quienes establecerá una relación bastante cercana. El profesor Pavlović y su mujer Yaëlle, quienes no solo le impartirán clases de ciencias, sino que le abrirán los ojos ante su realidad.
Su relato tiene algo de misterioso, desde ese primer párrafo en que nombra la habitación de los cadáveres, hasta el suceso que marcó un antes y un después de su infancia, y que dejó en silencio a su hermano, y por el que se pone como objetivo y única prioridad devolverle la sonrisa a Gilles. Para ello en su afán de conseguirlo quiere inventar una máquina del tiempo, para volver atrás. Esta motivación hace que se interese mucho por las ciencias. Primero será Mónica quien le siga el juego y le descubra a Marie Curie. Pero su imaginación desbordante se verá derrotada por la realidad. Aún así su empeño en ayudar a Gilles hará que se esfuerce mucho en la rama científica. Así conocerá al profesor Pavlović. Pero el tiempo va pasando y ella cumple los 15 años y su hermano 11. Ya no es tan niña y su relato es mas intenso y real, los años de aventuras y juegos parecen haber quedado atrás. Y de repente todo empieza a encajar y se evidencia lo que no queríamos que fuese cierto.
Este libro ha supuesto en primer lugar un reto personal, pues lo he leído en la publicación original, en francés, mano a mano con diccionario y libreta para apuntar vocabulario. Sintiéndome bien por haberlo conseguido. Y en segundo lugar me ha gustado descubrir a esta autora, pues ha sido una lectura impactante, por el tema de fondo que hay a lo largo del relato, el cual va pasando medio camuflado entre las historias del día a día de los niños, en una familia aparentemente normal, con una vida rutinaria, pero bajo una atmósfera gris. Entonces cada detalle, cada lugar y cada personaje, tienen su razón de ser, de estar ahí, y son parte fundamental de esta historia, encajando poco a poco para llevarnos a una explosión final. Pero por encima de todo y todos, destaca la propia niña, al ser la narradora, pues sus pensamientos, sus deseos, sus inquietudes, marcan una personalidad fuerte, decidida, que conforman una niña inteligente que iremos viendo madurar, y con quien compartiremos cada momento de su existencia, desde sus alegrías a sus angustias. Situaciones que no nos dejarán indiferente y que nos dejarán huella.
=
Le narrateur est une fille de 10 ans, de sorte que le naturel et la spontanéité prédominent dans l'histoire. Il est très descriptif, vous faisant facilement imaginer les lieux et les personnages.
Décrivez votre maison, le jardin, les animaux que vous possédez, la région où vous résidez. Compléter la carte des lieux en fonction des différents sites, comme leurs aventures dans la casse ou leurs glaces tous les après-midi.
Il fait la même chose en décrivant sa famille, présentant son père comme quelqu'un de grossier, autoritaire, amateur de chasse, qui préfère s'asseoir sur le canapé avec sa tasse pour regarder la télévision plutôt que d'être avec ses enfants ou sa femme, qu'il a Dans un endroit inférieur. Alors que sa mère est tout le contraire, douce, douce, elle s'occupe du jardin, des repas, elle est soumise. Et il a un petit frère, Gilles, 6 ans, qu'il aime et qui croit que son rire guérit toutes les blessures.
Il définit également le reste des personnages. Chacun a un rôle essentiel à un moment donné. Monica leur raconte des histoires de dragons, les conseille, partage leurs rires, leur prête attention. Plume et Champion, un jeune couple avec des bébés, avec qui ils établiront une relation assez étroite. Le professeur Pavlović et son épouse Yaëlle, qui non seulement enseigneront les sciences, mais ouvriront les yeux sur leur réalité.
Son histoire a quelque chose de mystérieux, depuis ce premier paragraphe dans lequel il nomme la chambre des corps, jusqu'à l'événement qui a marqué un avant et après son enfance, et qu'il a laissé son frère en silence, et par lequel il se met comme objectif et seule priorité pour rendre le sourire à Gilles. Pour ce faire, il veut inventer une machine à remonter le temps, revenir en arrière. Cette motivation le rend très intéressé par la science. Ce sera d'abord Monica qui suivra le match et découvrira Marie Curie. Mais son imagination débordante sera vaincue par la réalité. Malgré tout, ses efforts pour aider Gilles lui feront travailler dur dans le domaine scientifique. C'est ainsi que vous rencontrerez le professeur Pavlović. Mais le temps passe et elle a 15 ans et son frère 11. Elle n'est plus si jeune et son histoire est plus intense et réelle, les années d'aventures et de jeux semblent avoir été laissées pour compte. Et soudain, tout commence à s'emboîter et il est clair que nous ne voulions pas être vrais.
Ce livre a été un défi personnel en premier lieu, depuis que je l'ai lu dans la publication originale, en français, main dans la main avec un dictionnaire et un cahier pour écrire le vocabulaire. Se sentir bien d'avoir réussi. Et en second lieu, j'ai aimé découvrir cet auteur, car ce fut une lecture impressionnante, en raison du thème sous-jacent qui existe tout au long de l'histoire, qui est à moitié camouflé parmi les histoires quotidiennes des enfants, dans une famille apparemment normale, avec une vie de routine, mais sous une atmosphère grise. Puis chaque détail, chaque lieu et chaque personnage ont leur raison d'être, d'être là, et ils sont une partie fondamentale de cette histoire, s'inscrivant progressivement dans une explosion finale. Mais surtout et tout le monde, la fille elle-même se démarque, étant la narratrice, parce que ses pensées, ses désirs, ses préoccupations, marquent une personnalité forte et déterminée, qui composent une fille intelligente que nous verrons mûre et avec qui nous partagerons chacun moment de son existence, de ses joies à ses angoisses. Des situations qui ne nous laisseront pas indifférents et qui nous laisseront leur marque.

Algunas frases del libro = Quelques phrases du livre :
“Les histoires, elles servent à mettre dedans tout ce qui nous fait peur, comme ça on est sûr que ça n'arrive pas dans la vraie vie.”

“Elle a souri un peu, sa tristesse est partie faire un tour dehors.”

“Je ne savais pas s'il existait des vies réussies, ni ce que ça pouvait signifier. Mais je savais qu'une vie sans rire, sans choix et sans amour était une vie gâchée.”

“La vie est une grande soupe dans un mixer au milieu de laquelle il faut essayer de ne pas finir déchiqueté par les lames qui vous attirent vers le fond.”

Contracubierta o parte de la misma = couverture ou partie:
C'est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle de cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de coitures de la décharge. Jusqu'au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent.
Dès lors, Gilles en rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l'autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans la cru de l'existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l'espoir fou que tout s'arrange un jour.

Fotografía de la cubierta = Photo de couverture : Emily Keegin – Getty Images




viernes, 27 de diciembre de 2019

MYSTIC RIVER de Dennis Lehane


Empieza en 1975 en Boston, cuando Jimmy, Sean y Dave son niños. Y les pasa un terrible suceso que les dejará huella para siempre.
El relato continua dando un salto en el tiempo, ya es el año 2000, son adultos y cada uno ha llevado su vida.
Jimmy Marcus tiene un carácter fuerte y es vengativo, desde joven se ha metido en líos, se quedó viudo joven con una niña pequeña, volviéndose a casar con Annabeth, con quien tiene dos hijas mas. Precisamente es la mayor, Katie la que desaparece.
Sean Devine está amargado desde que se separó de su mujer, con la que mantiene una extraña relación por teléfono. Es policía y será el encargado del caso de Katie.
Dave Boyle tiene un carácter débil y está marcado por el suceso que le pasó cuando era niño. No recibió ayuda psicológica y desde entonces es inestable. Está casado con Celeste, y tienen un hijo.
Tras prácticamente 25 años sin haber vuelto a tener relación, una serie de hechos hace que se reencuentren, y aquí es donde la trama va uniéndose y deshaciéndose, con giros inesperados, hasta que todo cobra sentido, resultando impactantes los acontecimientos que se suceden.
Al principio la lectura se me hizo algo pesada, pero desde algo más de la mitad hasta el final da un cambio en la forma de argumentar que atrapa completamente. Por un lado está la intriga de la investigación sobre Katie, y por otro el hecho traumático que marca sus vidas, especialmente la de Dave, y es tremendo como un trauma desde la infancia puede cambiar tanto la vida. Además en cuanto a los personajes, hay varios que están muy bien perfilados, por supuesto los tres amigos, pero también Celeste.
Ahora tengo ganas de ver la película basada en esta novela, que me han recomendado bastante. Dirigida por Clint Eastwood. Candidata a 6 premios Óscar, de los que obtuvo dos, al mejor actor (Sean Penn) y al mejor actor secundario (Tim Robbins).

Algunas frases del libro:
“Cierto aire, que ya había sentido en otros escenarios del crimen a lo largo de los años, saturaba el parque entero; era un aire que llevaba un filo de fatalismo, la aceptación fría y húmeda de la muerte de otra persona.”

“¿Te has parado a pensar alguna vez cómo una decisión sin importancia puede cambiar totalmente el rumbo de tu vida?”

Contracubierta o parte de la misma:
La joven fue encontrada con un tiro en la cabeza y signos evidentes de haber recibido una salvaje paliza. Un horrendo crimen cuya investigación recaerá en el detective de homicidios Sean Devine, quien pronto descubrirá que no se enfrenta a un caso cualquiera. La identidad de la víctima no deja lugar a dudas: Katie Marcus, la hija de Jimmy, un antiguo amigo de la infancia de Sean. No eran buenas noticias. Y serían aún peores cuando la investigación diera un vuelco inesperado y despertara antiguos demonios que todos creían enterrados, tiempo atrás, junto a la niñez.

Traducción de Maria Via
Título original: Mystic River

Fotografía de la sobrecubierta: Warner Sogefilms


viernes, 20 de diciembre de 2019

LA SONRISA ETRUSCA de José Luis Sampedro


Este libro ha sido una relectura, porque es el que ha tocado en el club de lectura, y yo recordaba la sensación de ternura que me dejó hace ya casi 30 años cuando lo leí por primera vez. Pero ahora, aunque también me ha transmitido lo mismo, pues tiene detalles entrañables, sin embargo esta vez me ha llamado la atención el vocabulario tan machista usado por el personaje principal cuando habla de las mujeres, y la opinión que da sobre ellas. Supongo que entonces ni yo, ni creo que la sociedad, éramos tan conscientes de ello, pues había ciertos comportamientos que entraban dentro de la “normalidad”. Menos mal que hemos ido evolucionando y se están cambiando las actitudes.
Volviendo al argumento del libro, el protagonista es Salvatore Roncone, un hombre al que describe como bastante mayor (aunque tan solo tiene 60 y pocos años), campesino calabrés, que está enfermo y su única ilusión es que se muera antes su rival del pueblo, Cantanotte. Por su enfermedad se traslada a vivir a Milán con su hijo y nuera, quienes tienen un niño pequeño, Bruno. Esta circunstancia hará que sienta mucha añoranza de su tierra, del sur, pues la vida en la ciudad es muy diferente.
Su historia es la de un hombre que se hizo partisano por una mujer a la que torturaron los alemanes, y que ha vivido con sus recuerdos de entonces, que le han llevado afrontar la vida como si siguiera siendo partisano.
Pero será su nieto, su Brunettino, quien le cambiará la vida, la forma de afrontar la vida. Aprendiendo de él. Sacando a flote la ternura, el amor, el cariño, pues este pequeño es todo corazón. A su vez florece en su interior la melancolía, la nostalgia de su Calabria natal, de su hogar. Y los cambios en su carácter también tienen la influencia de una mujer, Hortensia, que acabará de llenar los vacíos que tiene su alma. Influyendo positivamente en la relación que tiene con su hijo y con su nuera, a quienes sorprenderá cuando sepan lo que hace fuera de casa, y las amistades que tiene.
Es un relato lleno de momentos vitales, en los que veremos la evolución de este aparentemente gruñón hacia la paz consigo mismo.

Algunas frases del libro:
La madera y el verdor, la raíz y la sangre, el viejo y el niño avanzan compañeros, como sobre un camino, por ese tiempo que les está uniendo. Ambos hombro con hombro, en extremos opuestos de la vida, mientras la luna se mueve acariciándoles, entre el remoto girar de las estrellas.”

“¿Cómo puede tener fin la vida de robles y de águilas como su padre? Aquel hombre fue el cielo en sus alturas: huracanado, arbitrario, implacable a veces; pero también generoso, creador, benéfico... Se aferró a la vida con abrazo de oso; la bebió a bocanadas... ¡Y se apaga esa hoguera!”

“En mi tierra es donde yo soy yo.”

Contracubierta o parte de la misma:
"El relato de La sonrisa etrusca, aunque ambientado en Italia, tiene todas las características de una historia humana universal, rodeada de un meditado trasunto mítico al que toda sensibilidad puede acceder..."
Revista Leer

Cubierta: Yzquierdo


miércoles, 4 de diciembre de 2019

VOCES DE CHERNÓBIL de Svetlana Alexievich


Premio Nobel de Literatura 2015

Svetlana Alexievich es periodista, ensayista y escritora. Tiene su propio género literario “novelas de voces”, en donde el narrador es el hombre corriente. Y el libro “Voces de Chernóbil” es un claro ejemplo de su estilo.
Estuvo varios años recopilando información y documentándose para escribir este libro, que reúne testimonios reales de personas que vivieron y sufrieron en primera línea el accidente de la central de Chernóbil.
Empieza con una nota histórica que pone fecha, lugar y cifras a lo que pasó, y para mi ha sido escalofriante saberlo. Porque todo cambió en el mundo aquel 26 de abril de 1986 cuando en la Central Nuclear establecida en la ciudad ucraniana de Prípiat explotó y ardió un reactor. A partir de ese instante la desinformación, los silencios, las contradicciones en las decisiones que tomaron las autoridades, convirtieron la catástrofe en una hecatombe aún mayor, con consecuencias inimaginables.
Una tras otra, las declaraciones en primera persona que relatan lo que vivieron, sintieron y padecieron los supervivientes, ponen la piel de gallina y estremecen el alma al conocer los detalles. Pues de un día para otro perdieron todo, principalmente su vida, aunque siguiera latiendo su corazón.
En medio del caos que se generó se evacuaron algunas aldeas, no inmediatamente, sino unos días después, y la gente pensó que en unas semanas o meses volverían a sus casas, ignorantes de la magnitud del accidente. Mientras, por otro lado, personas de otros lugares fueron enviadas para ayudar y colaborar en los trabajos de descontaminación, sin medios adecuados para protegerse de la altísima radiación. Pero, en muchos casos, el sentimiento del deber, el amor a la patria, el sentirse soviético o el pertenecer al partido, hizo que fueran y actuaran sin ser conscientes de que en realidad eran condenados a la muerte.
Con el paso del tiempo se ha visto que, por una parte, a los gobernantes les superó el accidente nuclear, no supieron reaccionar ante la magnitud de lo acontecido. Mientras que por otra, la población se vio marcada por ser de Chernóbil, dejaron de ser de su aldea, de su pueblo, pasando a ser exclusivamente los de Chernóbil. Ellos y sus descendientes.
Este libro es un documento muy importante, creo que era necesario escribirlo, y recomiendo leerlo. Porque hubo demasiado silencio y secretismo durante mucho tiempo, intentando ocultar el terrible cataclismo nuclear. Y en esta páginas se pone nombre y apellidos a las víctimas. Y ellas mismas son quienes nos transmiten las imágenes que tienen grabadas en su memoria a través de su sincero y sobrecogedor relato. Con una narración que hiela la sangre. Aunque lógicamente las voces son de los vivos en ese momento, porque los muertos ya no pueden hablar.

Algunas frases del libro:
“Al visitar las aldeas, uno se sorprende de ver cómo ha crecido el espacio ocupado por los cementerios.”

“No debe usted olvidar que lo que tiene delante ya no es su marido, un ser querido, sino un elemento radioactivo con un gran poder de contaminación. No sea usted suicida. Recobre la sensatez.”

“Y le preguntamos: ¿No tiene usted miedo? Y él va y nos dice: ¿Miedo de qué? Porque uno no puede vivir todo el tiempo con el miedo en el cuerpo; el hombre no puede; pasa cierto tiempo y empieza una vida normal y corriente. Normal... Y corriente.”

“Pero lo que les preocupaba no era la gente, sino su poder. En un país donde lo importante no son los hombres sino el poder, la prioridad del Estado está fuera de toda duda. Y el valor de la vida humana se reduce a cero.”

Contracubierta o parte de la misma:
Chernóbil, 1986. “Cierra las ventanillas y acuéstate. Hay un incendio en la central. Vendré pronto.” Esto fue lo último que un joven bombero dijo a su esposa antes de acudir al lugar de la explosión. No regresó. Y en cierto modo, ya no volvió a verle, pues en el hospital su marido dejó de ser su marido. Todavía hoy ella se pregunta si su historia trata sobre el amor o la muerte. Voces de Chernóbil está planteado como si fuera una tragedia griega, con coros y unos héroes marcados por un destino fatal, cuyas voces fueron silenciadas durante muchos años por una polis representada aquí por la antigua URSS. Pero, a diferencia de una tragedia griega, no hubo posibilidad de catarsis.

Traducción de Ricardo San Vicente

Título original: Tchendylskaia Molitva

Fotografía de la cubierta: Posztos / Stutterstock